Le salariat reste la solution quasi-exclusive lorsqu’il s’agit pour une association d’avoir recours à un professionnel (voir les fiches sur auto-entrepreneuriat et les gratifications aux bénévoles, deux situations avec lesquelles il faut être très prudent). L’association doit, en amont de toute action, être évidemment à jour de ses obligations, disposer d’un numéro SIRET à jour (www.insee.fr), d’une instance directrice distincte de la ou des personnes à embaucher, qui a pris la décision de l’embauche... Il est important - même si ce n’est pas forcément obligatoire dans certains cas - d’avoir rédigé un contrat de travail en bonne et due forme, ce qui implique d’y avoir réfléchi avec précision.
Les associations sont tenues, comme tout employeur, à un certain nombre de formalités à l’occasion des embauches qu’elles effectuent. Dans un souci de simplification, ces formalités sont aujourd’hui, pour l’essentiel d’entre elles, effectuées sur un support unique intitulé «Déclaration préalable à l’embauche» (DPAE) (l’expression «déclaration unique d’embauche» - DUE - continue parfois d’être utilisée), qui est effectuée auprès de l’URSSAF.
La déclaration préalable à l’embauche comporte les mentions prévues par l’article R. 1221-1 du code du travail : dénomination sociale ou nom et prénoms de l’employeur, code APE, nom, prénoms, sexe, date et lieu de naissance du salarié, date et heure d’embauche, nature et durée du contrat, etc.
Pour le cas particulier de l’emploi occasionnel d’artistes ou de techniciens du spectacle dans une structure dont ce n’est pas l’objet, renseignez-vous auprès du GUSO.